• LAPD Blues - Épisode 2 - Octobre/Novembre 2030

    Jeudi 31 Octobre, 7:38 p.m.LAPD Blues - Épisode 2 - Octobre/Novembre 2030

    « Scccricch... Trrrr... Un deux. Un deux... CRRRR. Un deux, Demande confirma...crrrrr... et comme ça ? Deux sur c... Crrr. Voilà. Un deux, un deux. Confirmation demandée. Cinq sur cinq ? Je recule. Cinq sur cinq. Réglage... merde... Bonsoir. Oui. Ha ? Je vais voir ce que je peux faire. Vous savez, ce type de distributeur date un peu maintenant. Ça va me demander un peu de temps pour trouver la bonne pièce. Non, non, pour le moment, j'ai débranché la résistance donc le café ne peut pas chauffer. Combien de temps ? Heu... Disons, dans vingt petites minutes et vous pourrez boire le meilleur café de la ville. Et du potage tomate/céleri. Mais vous avez de la chance, je ne propose le potage qu'à mes meilleurs clients. Oui, c'est ça. Bonne soirée officiers. Pfiou, les cons. Je t'en foutrais moi du potage. Allô ? Vous me recevez ? Ok. Enregistrement ? Ok. On entendait que moi ? Scritch... je recule. Là, c'est bon ? Cinq sur cinq. Ok. Je m'occupe de la maintenance de la machine et je vous rejoins dans le camion, Terminé. »

    Jeudi 31 Octobre, 9;10 P.M.

    « Le con ! Il m'a vomi dessus.
    - Arrête, t'as vu ce qu'il a fait au cadet Spencer ! Le môme a le nez pété. Alors fais pas chier avec ta chemise à deux dollars.
    - Ouaip mais je fouette. Putain mais qu'est-ce qu'il a bu pour vomir un truc fluo comme ça ! Et te marre pas comme ça ! Ça m'énerve !
    - J'me marre pas. Non non. Tu veux quoi, un expresso ? Tiens y'a du potage ?

    - Expresso s't'plait. Je vais aux chiottes pour tenter de rattraper ça.
    - Ok. j'amène ça au bureau et on va un peu discuter avec monsieur-je-gerbe-nucléaire. »

    Jeudi 31 Octobre, 11 P.M.

    « Allô ? Oui. Oui. Je suis seule. Oui. Alors. Comment ça vous n'avez pas son dossier ? Ce cops a fait l'Amérique du Sud, il a traîné avec des gamins qui sont maintenant des caïds de la drogue et vous êtes infoutus de me dénicher son dossier militaire ou la moindre petite amende ? Je risque de perdre ma couverture tous les jours ici... Bonsoir lieutenant Hawkins ! Une minute. Oui mon chéri. Promis, le week-end ensemble. Je t'embrasse. Clic. Un café ? Non? Bon bah bonne soirée lieutenant.. Pov' mec. »

    Vendredi 1er Novembre 6 A.M.

    « Salut Jen. T'es bien matinale.
    - Ouaip. Toi aussi O'Doole.
    - ...
    - Quoi ?
    - Pourquoi es-tu la seule du service qui m'appelle O'Doole. Ici, tout le monde m'appelle Thom en face et Sniper dans mon dos, pour les moins courageux.
    - Je...
    -Tu quoi ? T'es qui d'abord ? D'où que tu me juste en me regardant...
    - Mais...
    -Y'a pas de mais, Keller. Tous les gens que tu regardes, tu les juges. Ça se voit dans ton regard. T'es une malade qui se prend pour Alien ou alors t'es une pute qui travaille pour le SAD.
    - Je...
    - Tu... tu... toujours à répéter la même chose. jusqu'à preuve du contraire, comme t'as de l'acide dans la tête, je penche plutôt pour Alien. Mais tu sais, si je m'aperçois que tu fais partie du SAD, tu veras pourquoi on m'appelle Sniper.
    -T'es malade.
    - Ouaip. C'est ce que tout le monde dit ici. Et la bonne nouvelle du jour pour toi c'est qu'on doit patrouiller ensemble. »

    Vendredi 1er Novembre, 6 A.M.

    « Salut Jen. Bah ça va pas ? T'as pas l'air bien.
    - Non non, ça va.
    -Mais non m trembles, ça se voit Tu veux un potage ? Le Padre m'a dit qu'ils étaient pas dégueux. -Non non, merci. Je dois y aller.
    - Mhmmmm si tu veux parler...
    - Ok. Je vais te dire. Enfin... Sniper...
    - O'Doole ? C'est un connard.
    - Oui mais son surnom.
    - Sniper ? En général quand il en parle à quelqu'un, c'est pas bon signe. Je l'ai vu moucher un type à cent mètres, sous la pluie. Ce type est un dingue sans humour. Ce sont les pires. Il m'aime bien mais je voudrais pas être parmi ses ennemis. Hé ! Jen, t'es toute blanche, ça va pas ? »

    Vendredi 1er Novembre, 8:15 a.m.

    «Détective Garcia, pouvez-vous me faire l'honneur de partaer un café ?
    - Oui capitaine.
    - Mes sens doivent me jouer des tours mais ne deviez-vous pas être avec le détective Solo ce marin à Norwalk, pour rencontrer maître Chaseman ?
    - Oui capitaine.
    - Je vous conseille le café serré sans sucre, s'est une merveille. Voulez-vous un doughnut ?
    - Non merci capitaine. Serré sans sucre, s'il vous plaît.
    - Mhhm. Voilà. J'aime cette machine, j'ai été désolé d'apprendre la fin prématurée du percolateur du détective Lohman sur la tête du jeune Simius Tate. Mais bon, regardez, toute cette mécanique, précise et toujours disponible. On ne lui demande pas grand-chose. Être là quand an a besoin d'elle et faire son travail. Je pense que cette machine, comme elle ne quitte pas les locaux a un avantage certain sur vous. Elle ne sera jamais en retard. Précise, qui fait son travail et toujours à l'heure. Voyez-vous où je veux en venir ?
    - Oui capitaine.
    - Bien. Je viens de parler au détective Solo. Chaseman ne sera pas au rendez-vous puisqu'il a été retrouvé dans sa baignoire, la gorge tranchée, un canard en plastique coincé dans le rectum. Votre collègue y est déjà et vous y attend. J'espère que nous n'aurons plus à parler de ça, détective Garcia.
    - Oui capitaine.
    - Bien. Vous pouvez disposer... Ah ! Oui ! Au fait. Il se trouve qu'hier soir, je me suis rendu au Savean Club. Il y avait un petit concert qui s'est terminé fort tard... Oui oui... Ne rougissez pas comme ça, c'était très bien... Il va sans dire que cela reste entre nous... Tant que leur vie privée n'interfère pas sur leur vie professionnelle, mes cops font ce qu'ils veulent hors du service, y compris chanter dans un groupe. Bonne journée détective Garcia.


    Vendredi 1er Novembre, 11:45 a.m.

    - Et là je lui dis... ou alors t'es une Alien ou t'es une pute du SAD. T'aurais vu la gueule... Eh ! Qui c'est ça ?
    - C'est cette flic canadienne. Elle est déjà venue y'a trois jours. Elle a bossé avec Loco, Ghost, Hammer, Casanova et moi au Canada sur une affaire qu'a mal tournée. Notre hydravion a été abattu par un missile sol-air.
    - Un missile solaire ?
    - Un missile sol-air, excuse-moi, je parle trop vite.
    - D'accord. C'est elle. Je suis au courant. Elle travaille avec Fukada aux Narcs. Samantha m'en a parlée. Elle l'a vue se changer après l'entraînement. II paraît qu'elle est bien cramée. Qu'est-ce qu'elle vient faire chez nous ? Il est où est son cheval ?
    - T'es con Snip.
    - Ouais mais j'aime ça. Et puis t'as vu son cul ? Cramé ou pas je...
    - Ta gueule, elle...
    - Mademoiselle, monsieur. Je cherche le lieutenant Ramos.
    - Heu... Il est peut-être parti manger un morceau avec le capitaine.
    - Pardon ? Pourriez-vous me parler un peu plus fort, en tournant la tête vers moi et en me regardant dans les yeux, détective Thomas O'Doole. Vous comprenez, depuis que je me suis fait faire cramer le cul, comme vous dites, je suis un peu sourde. Surtout en ce qui concerne les connards qui ricanent dans mon dos. Je vous souhaite le bonjour.
    - Merde, Snip ! Elle a réussi à geler le café dans ta tasse.
    - Ta gueule !

    Samedi 2 Novembre, 5:01 A.M.

    « Arrête Can, on pourrait nous voir.
    - Tu rigoles, y'a personne à cette heure-là. Aller, viens, on va dans la cellule 2. Elle est bien.
    - Déconne pas. On est en service, merde. Tu veux quoi comme café.
    - Je veux pas de café Arni, je veux ton bon tuyau ! Ton gros tuyau!
    - Arrête, je te dis ! Tu me chatouilles, j'ai du café dans les mains !
    - Hou ! J'ai le tuyau! Allez viens avec moi ou je te défroque ici, dans le couloir.
    - Meeerde ! Non, arrête Can. Pas ici ! Tes pas drôle. Noon !
    - Aller, aller ! Et hop, le petit oiseau ! Je vais te croquer.
    -Noooon ! Pas ici. Nooon... non... mmmh, non. Arrête ! Mer...
    - Salut Can, Salut Arni ! Alors ça gaze tous les deux ?
    - Piotr ! Putain ! Ça fait longtemps que t'es dans les bureaux ?
    - Assez pour voir deux adultes consentants s'amuser un peu. Pardon Can. Je prends juste un crème, sans aucune arrière-pensée. Merciiii. Bon bah c'est pas tout mais faut que j'y aille. Salut les tourtereaux... Pom pom pom !
    - Fait chier I Tu crois qu'il va en parler aux autres ?
    - Bien sûr I Tu ferais quoi toi ?
    - Bah... heu... j'en parlerais aux autres_
    - On n'est pas dans le caca ma vieille ! »

    Dimanche 3 Novembre 4:12 P.M.

    « Eh Piotr !
    - Détective Arnold, comment vas-tu ?
    - Je voulais te dire pour hier...
    - Non, s'il te plait, passe-moi les détails... Mhh... c'était bien ?
    - Artère de déconner. t'en as parlé ?
    - De quoi ?
    - Bah pour Can et moi. Tu vois...
    - Non. j'en ai pas parlé.
    - Pfiou... Tes un frère.
    - Ouaip, mais ça veut pas dire que j'approuve.
    - Hein ?
    - J'approuve pas. C'est contre mes convictions.
    - Et?
    - Eh bien tu vois quand je suis contrarié dans ma foi, j'ai un problème.
    - C'est ?
    -Je dors. Je dors tout le temps. Dingue comme je dors.
    -Et alors ?
    - Alors il faut que je boive du café. Beaucoup de café. Tiens au fait, t'aurais pas de la monnaie ?
    - Pis demain, j'aurai pas non plus de monnaie tu vois... Tu préviendras Can ? Parce que si je dors au travail, c'est pas très bon pour vous. Bah oui, je parle en donnant. Avoue, ça serait con que je lâche le morceau parce que tu m'as pas payé mon café...
    -'culé
    - Pardon ?
    - Non non rien. Je me disais, combien de temps it te faudra pour retrouver ta paix intérieure ?
    - Ho, je sais pas. À raison de trois cafés par jour, plus un quatrième pendant les gardes de nuits... je pense qu'il me faudra une petite année avant d'oublier ce que j'ai vu...
    - Un an ?
    - Un an durant lequel Can et toi vous me payez le café sinon je lâche le morceau ! Pas négociable. On ne négocie jamais lorsqu'il s'agit de ma paix intérieure.
    - Ça marche ! 'culé !
    - Merci, tu me flattes. Alors pour moi ça sera un long, avec sucre. Tu me l'apportes à mon bureau ? T'es mignon.
    - ...
    - Au fait Ami, à la luxure, tu ajouteras l'orgueil... Perso, je trouve que « bon tuyau », c'est un nom usurpé pour ce que j'en ai vu.
    -Va te faire foutre ! »

    Lundi 4 Novembre, 9:45 a.m.

    «T'as vu Nowemba à la télé hier, Saba ?
    - Non quoi ?
    - Bah il disait qu'a voulait lancer une nouvelle politique dite de « sécurité humanitaire ».
    - C'est quoi cette connerie encore. Ils disant vraiment n'importe quoi dans cette campagne.
    - Plus d'argent pour la protection sociale mais un renforcement sécuritaire avec l'augmentation des budgets du LAPD et du LADOT. Un peu comme Kristin Lane.
    - Oui ? Et il trouve l'argent où ?
    - Bah c'est ce que le vioc, Sutter lui a demandé.
    - Et ?
    - Nowemba a évoqué la taxation possible des usines au Mexique dont le siège est à LA.
    - Pas con, mais il va se mettre les industriels à dos.
    - Oui, c'est vrai mais comme ils se cassent tous à San Diego, il ne va pas perdre beaucoup.
    - Ouaip. Sauf que s'ils se barrent, y'aura encore plus de chômage ici, Rey.
    - Pas faux. Et puis, faudrait voir la partie de l'argent récoltée par ces taxes qui va vraiment à une politique sociale.
    - Mhhh. Moi la politique...
    - Tu votes pas ?
    - Non. Je préfère pas. Allons-y, y'a eu du grabuge cette nuit à Ontario. »

    Mardi 5 Novembre, 11:05 a.m.

    « Sergent ?
    - Oui capitaine.
    - Je voulais vous remercier d'avoir demandé pour la réparation de cette machine à café.
    - Heu... je pensais que ça venait de vous capitaine.
    -Ha ? Non non. Peut-étre encore une note administrative qui nous a échappée. Quoi qu'il en soit, je vous conseille le potage.
    - Ah ? j'en ai eu des échos assez mitigés. Sinon, votre rendez-vous avec le commandant Camorras devra être reporté d'une heure. Il est bloqué dans un bouchon.
    - Si un détective du DETD arrivait à l'heure, ça se saurait. D'ailleurs, à ce propos, je vous invite à mettre un peu la pression sur le détective Garcia qui me semble ne pas avoir la ponctualité requise pour bien travailler.
    - C'est noté capitaine.
    - Et puis, je veux aussi voir O'Doole à l'occasion dans mon bureau. J'exige qu'il présente ses excuses au capitaine Littleman, notre invitée canadienne.
    -Vous voulez parler de l'altercation dans le parking ?
    - Précisément. D'après les témoignages, il l'aurait violemment prise à partie. Il ne doit pas oublier qu'elle travaille aussi bien avec Fukada qu'avec nous.
    - D'après ce que j'en sais aussi, elle s'est fait justice elle-même en cassant presque le bras de l'un de nos meilleurs tireurs. De plus, il semblerait qu'O'Doole se soit déjà excusé.
    - Oui oui, je sais. J'aurais sans doute fait la même chose si j'avais été plaqué, la tête dans une flaque d'huile et un bras presque à la perpendiculaire, dans le dos. Quoi qu'il en soit, il faut qu'il arrête ses enfantillages.
    - Oui capitaine.


    Mardi 5 Novembre, 4:10 p.m

    « Commandant Cammoras, je ne suis pas certain de la légitimité de votre requête.
    - Skripnick, ne faites pas l'innocent ! Le détective Metraux s'est conduit comme un gangster dans cette affaire ! Il a menacé la couverture d'un de mes hommes et n'a pas attendu de savoir si la situation était sécurisée avant de faire feu.
    - J'ai toute confiance en mes hommes, commandant. Je pense qu'il en va de même pour les vôtres. Je comprends que votre détective puisse faire cette réclamation. Par contre, sauf erreur de ma part, ne s'agit-il pas du même détective Meyers, qui, il y a trois mois, a frappé le détective Samuel Romulus, justement, l'un de mes hommes sous couverture, en déclarant, je cite : « Putain de négro ! Je vais te faire remonter dans ton arbre à coup de matraque dans le cul » et qui, me semble-t-il appartient à l'un de ces groupuscules extrémistes, proches du KKK? Est-ce bien lui ?
    - ...
    - C'est bien ce qui me semblait. De fait, je ne pense pouvoir accéder à votre requête, Andy.
    - Écoute, Jason, on arrête de jouer. Ton mec a vengé son copain en fichant la trouille à Meyers. Oui, c'est un gros con raciste, tu ne m'apprends rien. Mais j'ai des raisons de penser que si tu lui laisses le dossier du Clown, il aura des résultats rapides. Plus rapides que si Metraux s'en occupait.
    - Pourquoi ?
    - Parce que le Clown utilise des armes de collection qu'on trouve en général dans les conventions organisées par les milices. Or, Meyers est dans son élément là-bas. Tout le monde sait qu'il est flic mais il est estimé.
    - Mhhhm. Je comprends. Ok. Je vous laisse le dossier. Par contre, je souhaite que tu fasses quelque chose pour moi.
    - J'écoute.
    - Le capitaine Adzima est de tes amis ?
    - Oui, effectivement
    - Je désire que t'intercèdes pour qu'il nous laisse l'accès à la voiture que conduisait Nick Fulton lors du braquage de la pharmacie de Kings Street.
    - Un problème ?
    - Oui. Il fait du freinage et bloque l'enquête du détective Bonacelli.
    - Il ne l'aime pas trop. En fait, il n'aime pas trop les Italiens en général.
    - Effectivement, c'est ce que j'avais deviné.
    - Je m'en occupe personnellement.
    - Parfait Je pense que nous devrions travailler un peu plus souvent ensemble Andy.
    - Disons que nous pouvons commencer par aplanir quelques problèmes.
    - Parfaitement. Allons dans mon bureau. »

    Mardi 5 Novembre, 9:50 P.M.

    « Bordel quelle chiotte.
    - Ouaip ! Tu veux un thé, Racoon ? Il a un goût de produit vaisselle mais il n'y a plus de crème.
    - Fais péter un thé. Clong !
    - Merde ! Il m'a bouffé ma pièce !
    -Attends. Laisse-moi faire. Je sais où taper pour la débloquer. »
    PANG !
    Crrrrrrrrrrrrr...

    Mercredi 6 Novembre, 01:25 a.m.

    « Test ! Un deux ! Confirmation. 5 sur 5 ? O.K. Remise en place effectuée. Je nettoie l'appareil, je remets des gobelets et je reviens. »

    Mercredi 6 Novembre, 4:45 a.m.

    « Salut, Woah, t'as de ces cernes Racoon...
    - Je suis crevée. La petite de la voisine a braillé toute la journée. Impossible de fermer l’œil avant d'aller au travail.
    - Je vois ce que tu veux dire.
    - Ah merde, ils ont remis du café crème. T'en veux ?
    - Pourquoi pas. Au fait, tu patrouilles plus avec O'Doole ?
    - Non. j'ai demandé à changer, j'aime pas ce type.
    - Il est con mais pas méchant. Tu sais, depuis qu'il a perdu sa femme, il est un peu à côté de la plaque.
    - Oui, je sais mais c'est pas une raison.
    - Depuis son accrochage avec la Canadienne des stups, il est à cran. Mhhh.
    - Allez Jen, fais pas ta chochotte, t'en pinces pour lui...
    - Ça va pas non ?
    - O.K, O.K., te fâche pas, je plaisante... »

    Jeudi 7 Novembre, 11 a.m.

    « C'est ici que mes hommes font leur pause et prennent leur café. Cette petite pièce est indispensable pour qu'ils puissent décompresser un peu.
    - Je comprends capitaine. Pour moi ça sera un café serré.
    - Vous désiriez me parler procureur. Je vous écoute.
    - Capitaine, vous savez sans doute que j'ai des ambitions politiques.
    - J'ai su ça. Félicitations, maître Mc Connroy.
    - J'avoue que je n'étais pas très satisfait des relations que j'avais avec Andrew Noone.
    - Andrew a toujours été quelqu'un d'accès ardu. Mais je n'ai jamais rencontré de meilleur policier.
    - Certes, certes. Mais il avait tendance à oublier son devoir de réserve.
    - Oui. Et?
    - Eh bien, je ne vous cache pas que je préfère nos relations.Nous sommes sur la même longueur d'onde, capitaine. Des hommes comme nous, s'ils travaillent de concert, peuvent faire progresser la lutte contre la criminalité. Qu'en pensez-vous ?
    - Effectivement, une plus grande collaboration entre les services et l'administration est plus qu'utile. - Mhhh. Bien. Je vois que vous avez compris l'idée générale. Mais je pensais plus à un rapprochement de personnes, voyez-vous. Je vais engager une politique plus axée sur la sécurité et donner plus de moyens au LAPD, mais surtout au COPS, vous me suivez ?
    - C'est une bonne nouvelle, monsieur le procureur. Mais encore faut-il que vous soyez maire.
    - Et bien oui. Ce n'est pas moi qui le dit, mais vous. Et comme vous le disiez, un rapprochement entre nous pourrait aider à ce que nous avancions dans un but commun.
    - Certes, certes.
    - Bon, ce n'est pas tout, mais j'ai un rendez-vous important dans dix minutes de l'autre côté de la ville, à l'Hydra.
    - Mes amitiés à Jason King.
    -Vous le connaissez bien ?
    - On peut dire ça, oui.
    - Sa fille, Elisabeth, fait toujours du théâtre ?
    - Isabelle, oui, du cinéma, en fait, sauf erreur de ma part.
    - Ha,.. bien.. je vous remercie. Bonne journée capitaine Nickstip.
    - Heu... Skripnick... heu...bonne... ll est parti sans même boire son café... Détective Lau ? Je me suis trompé en sélectionnant mon café. Voulez-vous celui-là ? »

    Jeudi 7 Novembre, 4. p.m.

    « Attends, je termine : Non, les cops n'ont pas leur place dans un système démocratique comme le nôtre. Je comprends tout à fait que des citoyens comme vous s'inquiètent de voir un nouveau service qui aurait tous les droits, sans en avoir les devoirs. Et à ce titre, sachez que je ferai toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour combattre la création d'un tel service. »
    - Meeeerde. C'est Mc Connroy qui avait écrit ça à l'époque ?
    -Je te jure, c'est dans les archives.
    - Et il vient faire de la lèche au capitaine ?
    - Sur ma tête. J'étais pas loin des cellules et j'ai tout entendu.
    - Et qu'est-ce qu'il en pense le capitaine ?
    - Je sais pas. C'est un rusé.
    - Ouaip. C'est pour ça qu'il est capitaine et toi lieutenant.
    - Pas faux Snip'. je peux pas cacher mes sentiments comme lui.
    - Ouaip. On sait jamais vraiment ce qu'il pense mais j'ai confiance.
    - Pareil. Aller, au boulot ! Tiens, si tu veux savoir ce qu'il pense, justement. Il veut te voir dans son bureau à l'occasion.
    - Pourquoi ?
    - Heu... je peux pas te le dire mais je crois qu'il t'a trouvé une coéquipière pour tes patrouilles de la semaine prochaine.
    -Non. Pas encore Jen !
    - Non, non rassure-toi, je me suis arrangé. Jen patrouille avec le Padre.
    - Alors qui ?
    -Tu parles avec l'accent canadien ?
    - Fais pas cette tête. T'es tout blanc !
    - C'est pas si long une semaine »
    PANG I
    - T'es c.., t'as bousil... erde ! »

    Jeudi 7 Novembre, 6 p.m

    « Un, deux... test... remise en place„, cinq sur cinq... Je confirme... Je fais l'entretien et je vous rejoins de suite. Terminé. »

     Jeudi 7 Novembre, 6 p.m.

    « Bouge pas ! Je te dis de pas bouger ! Tu te calmes ! T'as aucune chance de sortir d'ici ! Tu lâches cette chaise ! Lâche ça I Fais gaffe Proc !
    PAN !
    - Merde. Je l'ai pas tué.
    Vite ! Appelle une ambulance ! Merde ! Je t'avais dit de te calmer gamin. Merde. Claque pas comme ça ! Tiens bon gamin. Tiens bon. Tu vas t'en sortir. »

    Jeudi 7 Novembre, 11:15 p.m.

    «Il survivra. C'est bon Arni. T'as fais le bon choix. Il aurait pu cogner Garcia si t'avais pas tiré. Bonsoir capitaine.
    - Bonsoir messieurs. Détective Lohman, je viens de parler avec le détective Garcia. Ne vous en faites pas, vous avez pris la bonne décision. Pour moi, l'affaire est close. En plus, le jeune prévenu va s'en sortir. Je dois y aller. N'oubliez pas de consulter le planning pour l'entraînement. On m'a dit que certains d'entre vous ne se présentaient plus au gymnase. Ah eu non, détective O'Doole, je n'accepte pas votre demande de vacances pour la semaine prochaine. Ni votre démission, pas la peine de sortir votre badge. Cette semaine avec le capitaine Littleman vous fera le plus grand bien. Et quand vous lui adressez la parole, n'oubliez pas son grade. Elle a sans doute beaucoup à vous apprendre sur les narcotiques et sur les arts martiaux. Enfin, pour les arts martiaux, tout dépend de votre attitude à venir. Bonsoir. »

    Vendredi 8 Novembre, 6:15 a.m

    « T'as su pour Ami ?
    - Oui Je pensais pas qu'il tirait si bien, Le gamin a fait une hémorragie à l'hosto.
    - Non. Je croyais qu'il allait s'en sortir.
    - Non. Ce crétin était tellement en manque, il a tenté de voler des pilules dans la pharmacie. Comme il était faible, il est tombé et la tête a cogné. Hop ! Au paradis des crapauds.
    - Arni est au coulant ?
    - Non, c'est son jour de congé. Enfin bon, c'est pas sa faute non plus. »

    Vendredi 8 Novembre, 10 :15 a.m.

    « Putain de putain de putain de machine ! Tu vas me rendu ma pièce !
    Pong !
    - Eh ! Baron ! Arrête I Tu vas la péter !
    - M'en fous, lieutenant !
    - Ça fait trois pièces qu'elle me gobe comme ça !
    PANG I
    -Voilà ! Bravo ! T'es content ? Elle en cassée maintenant.
    - Attends, je vais la remettre en marche. Elle est où la serrure ? Ah ! Tu vois. Il suffit de glisser la lame du couteau...
    - Couteau pas très réglementaire, d'ailleurs. T'as pas lu ma note sur la question des armes personnelles ?
    - Oui bon. Tu veux que je la répare avec un couteau suisse ? Bon. Je glisse la lame et hop ! Clic ! Elle est ouverte. C'est comme un flipper tu vois. Y a un tilt quelque part qui bloque la machine quand on tape trop dedans. Alors c'est pas ça... c'est pas ça... c'est pas... c'est quoi ce truc ?
    - Merde on dirait un micro !
    - Arrête mec ! C'est un micro ! Je connais bien, en plus. C'est un Sony Soundcall W78, dernier cri. J'ai le modèle précédent Ça vaut une somme.
    - Je reviens.
    - C'est un micro, capitaine.
    - ll fonctionne encore ?
    - Oui. On a rien touché.
    - Coupez-moi ce tr...

    Fin de communication.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :